Nos peaux commencent là ou se terminent les rêves et
les murs. Nos peaux commencent dans les bras, dans les draps,
beaux ou pas, et j'aime que le mur ressemble à une vieillesse
de draps froissés du petit matin, après une nuit
qui aurait pu être belle, agitée, tendre, insomniaque,
passagère, ou simplement paisible.
Nos peaux commencent là ou finit la pruderie du corps,
la parité du coeur, la dureté des pierres, la pureté
des sentiments. J'aime le léger défaut du dessin
du bras, sa fragilité m'évoque celle que l'on porte
aux êtres chers...
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Où ? |
Rue Fernand Raynaud |
- 20° |
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Porté Disparu |
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